Le niveau du diplôme contribue toujours à la qualité d'insertion des débutants. Trois ans après leur sortie du système éducatif, la grande majorité des jeunes diplômés du supérieur étaient en emploi (85%, Enquête 2016 Génération 2013). Pour autant l’observation de parcours longs montre que les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, de plus en plus nombreux, voient baisser leurs chances d’accéder au statut de cadre et de bénéficier d’une rémunération que leur niveau d’étude semblait justifier pour les Générations précédentes. Le développement de l’enseignement supérieur pose des questions multiples comme la diversification des parcours d’étude, les stages et la professionnalisation des formations, les problématiques spécifiques de certains diplômes ou encore les processus de sélection.
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La comparaison des résultats d'enquêtes nationales et régionales sur les disparités d'insertion des diplômés du supérieur demande une certaine méthodologie. En effet, les auteurs ont dans un premier temps comparé les résultats des enquête nationales et locales à l'issue de formation équivalente. Ils ont ensuite pris en compte certaines caractéristiques individuelles des étudiants et les…

La mobilité professionnelle des jeunes docteurs
Le Céreq a réalisé depuis 1987 une série d'enquêtes sur l'insertion des sortants de l'enseignement supérieur, observés trois années après la sortie d'études. Ces enquêtes rétrospectives ont permis de reconstituer les trois premières années de vie active des jeunes diplômés sur le marché du travail. Des « compléments docteurs » à l'enquête d'insertion du Céreq ont ainsi été réalisés en 1997,…